lundi 14 mars 2011

Votre candidat à la télé


Par l'entremise d'un vidéaste que nous vous recommandons (Stéphane Crocquey, Stylo et Caméra Productions, stephanecrocquey@gma​il.com), Frédéric Baillot se livre pendant quelques minutes devant la petite lucarne.

lundi 7 mars 2011

Nos engagements pour l'éducation

Un certain nombre de candidats aux élections cantonales ont reçu de la fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE du Nord) un questionnaire destiné à éclairer ses adhérents sur les choix des uns et des autres en matière d'éducation. Voici ce questionnaire et les réponses des candidats socialistes.

Réussite de tous les élèves
Quels moyens pédagogiques et financiers comptez-vous mettre en oeuvre pour la réussite de tous les élèves ?

Le Conseil général a mis en place en 2010 le Fonds Départemental d’Appui aux Projets Educatifs (FDPAE) pour financer des projets dans nos collèges. L’objectif étant de tout faire pour que les « années collège » deviennent un moment privilégié de la scolarisation.
Le calcul de l’enveloppe attribuée à chacun des collèges est de 12 € par élève et par an multiplié par l’effectif de l’établissement. 100 collèges jugés prioritaires bénéficient d’une bonification de 6 € par élève et par an.
Les projets des collèges doivent répondre à l’un des 11 objectifs fixés :
- promouvoir le développement durable, la mise en œuvre des agendas 21, l’équilibre alimentaire,
- permettre la sensibilisation et l’éveil à la santé publique, au sport, à la culture,
- favoriser le respect des autres, la tolérance, la citoyenneté et la découverte des institutions,
- favoriser l’appropriation des technologies de l’information et de la communication,
- promouvoir le rapprochement des familles et de l’institution scolaire et prévenir le décrochage scolaire,
- concourir à la mise en réseau des écoles primaires avec le collège du secteur pour inscrire ce dernier dans la continuité du cursus de l’élève,
- rapprocher le collège du monde de l’enseignement supérieur en facilitant notamment un accompagnement de collégiens par des étudiants,
- faire découvrir aux collégiens le monde de l’entreprise et le milieu professionnel en développant les partenariats avec des entreprises,
- favoriser la coopération entre collèges en soutenant les projets inter-établissements,
- soutenir les projets émanant de collèges bénéficiant d’un internat,
- ouvrir les collèges sur leurs quartiers.

Ce qui est séduisant avec ce nouveau Fonds, c’est la grande souplesse pour soutenir des projets qui tiennent le plus à coeur les élèves, les associations et la communauté éducative en général. Dans le cadre du premier appel à projets en 2010, 1 187 projets étaient déclinés en 1 727 actions. 1 601 actions ont été retenues.
Nous allons évidemment pérenniser cette politique et son financement. L’enveloppe du FDAPE pour 2011 se chiffre à 2 millions d’euros.

Que comptez-vous faire pour aider à maintenir le service public d'éducation sur tout le territoire, notamment en milieu rural ?

Le rôle du Conseil général est de répondre aux besoins de proximité. Il développe une politique ambitieuse de construction ou de rénovation des collèges pour couvrir équitablement l’ensemble du territoire. Nous venons, par exemple, de décider la construction d’un nouveau collège à Nieppe dans le canton de Bailleul. Pour l’instant, il n’existe qu’un seul collège public (850 élèves) dans le chef lieu du canton contre deux collèges privés. Il est important que les familles nieppoises aient le choix de scolariser leur enfant dans l’établissement de leur choix et le plus proche de leur domicile.

Que comptez-vous faire pour une meilleure prise en compte des rythmes de l’adolescent dans l’organisation des différents temps de la journée, de la semaine et de l’année scolaire ?

Les rythmes scolaires ne sont pas de la compétence du Conseil général. Toutefois nous envisageons la création d’un grand Projet Educatif Global en faveur des collégiens afin que chaque jeune, dans chaque temps de sa vie, puisse bénéficier d’une approche pédagogique enrichissante, conçue avec tous ceux qui détiennent une part de cette mission fondamentale.

Vous engagez-vous à conserver le service de restauration scolaire dans les collèges ?

Non seulement, nous conserverons les services de restauration dans les collèges mais nous allons également continuer à les moderniser. Le Conseil général gère l’ensemble des services de restauration depuis la loi du 13 août 2004. Nous avons développé un plan ambitieux d’amélioration des demi-pensions. La demi-pension du collège Alphonse Terroir à Marly sera, par exemple, bientôt livrée. Les travaux des demi-pensions des collèges Victor Hugo à Somain et Robert Schuman à Halluin seront achevés en 2012.
Le déjeuner doit être un moment privilégié dans la vie du collégien. Nous veillons à la qualité des repas tout en maintenant un coût abordable pour les familles. Nous sensibilisons également les collégiens à l’équilibre alimentaire et à l’éveil du goût.

Quels actions et moyens comptez-vous mettre en oeuvre pour combattre le déterminisme social et culturel, une des premières sources d’inégalité pour l’accès aux études et aux métiers ?

L’assouplissement de la carte scolaire, les réductions drastiques de postes d’enseignants, la suppression des RASED ou les regroupements scolaires renforcent les inégalités de départ à l’école. La suspension des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire est révélatrice de la politique du gouvernement en matière d’éducation. Nous sommes fermement opposés à toutes ces mesures.
Le Conseil général agit de manière volontariste en offrant des moyens pédagogiques supplémentaires et en favorisant les activités éducatives et périscolaires à travers, par exemple, le nouveau Fonds Départemental d’Appui aux Projets Educatifs.
Aimer l’école, c’est la première condition pour réussir sa scolarité. Le Conseil général a lancé les opérations « sciences au collège », « collèges au cinéma » ou « offrons la nature aux collégiens ». C’est une manière ludique de transmettre le savoir et les connaissances par des visites et des expériences pratiques.

Afin de développer la responsabilité citoyenne des collégiens, quelles actions comptez-vous mettre en œuvre ?

Pour faire des jeunes les citoyens de demain, il est important de leur donner la parole. Le Conseil général du Nord a créé le Conseil départemental des jeunes (CDJ) dont les membres sont élus par et parmi les délégués de classe. Leurs propositions sont soumises au vote du Conseil général.
Nous soutenons également, à travers le FDAPE, les projets dans les collèges qui portent sur le respect des autres, la tolérance, la citoyenneté et la découverte des institutions.

Au-delà des plateformes numériques (les plus performantes soit-elles), quelles actions pensez-vous mettre en oeuvre pour aider à permettre à toutes les familles d’avoir accès à une information véritable de qualité, précise et complète ?

Le Conseil général a mis en ligne une plateforme « Jeunes en Nord » qui condense toutes les informations utiles aux collégiens : les aides départementales, l’orientation, le soutien aux projets, la santé ou les sorties culturelles. Le site a reçu plus de 10 000 visites depuis le 1er janvier 2010. De nouveaux outils interactifs seront bientôt développés et une communication sera adressée aux principaux de collèges.
Le seul support numérique en ligne n’est pas suffisant. Il nous a paru nécessaire d’améliorer l’information à destination des jeunes et de leur famille par la mise en œuvre, à titre expérimental, de « plates-formes jeunesse ». Animées par des coordinateurs jeunesse, elles réunissent l’ensemble des partenaires de proximité. Il s’agit d’instaurer un lieu ressources qui améliore la communication et la coordination entre les dispositifs pour assurer la continuité des réponses apportées aux jeunes de 11 à 25 ans.

Depuis de nombreuses années, les responsables politiques assurent les parents de leur intention de revaloriser l’enseignement professionnel et technologique. Que comptez-vous faire concrètement pour aider à y parvenir enfin ?

La revalorisation de la filière professionnelle et technologique concerne plus directement le Conseil régional, notre partenaire, en charge de l’élaboration du schéma régional des formations.
Malgré tout, les liens qui unissent la formation initiale, l’apprentissage, la formation professionnelle sont étroits. Aucune composante ne doit être négligée car la réussite dépend de l’acquisition des savoirs de base dans le primaire et le secondaire. Le collège est le dernier lieu éducatif traversé par l’ensemble d’une classe d’âge. Il est important que la scolarité s’y déroule dans les meilleures conditions.

Comment allez-vous favoriser l’accès de tous aux TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) ?

Chaque collégien devra pouvoir accéder aux outils informatiques dans son établissement. Outil aujourd’hui indispensable, il permettra aux jeunes nordistes d’expérimenter de nouvelles approches pédagogiques imaginées avec les enseignants. Doté de logiciels éducatifs choisis par ces derniers, l'ordinateur sera en outre utilisable avec un accès à internet dans l'enceinte du collège. Nous développerons, en complément des classes pupitres, des « classes mobiles » dès la 6ème, donnant ainsi aux enseignants toute la souplesse supplémentaire nécessaire pour organiser et développer le travail en classe.
En complément, tous les collégiens du Nord recevront le support numérique adapté (clé USB ou tout autre dispositif pertinent) qui concentrera une multitude d'informations pédagogiques sur les richesses et le patrimoine du département, des bibliographies et ressources internet, une trousse numérique de logiciels libres, des tutoriels réalisés en fonction des programmes avec les enseignants.

Comment comptez-vous apporter votre pierre pour traiter le problème du décrochage scolaire ?

Nous aiderons davantage les collégiens qui rencontrent des difficultés dans leur scolarité. Nous exigerons de l’Etat qu’il étende aux collèges le principe des équipes de réussite éducative – qui ont prouvé leur efficacité à l’école – et nous nous impliquerons fortement dans ce partenariat complémentaire de notre Projet Educatif Global.

Que comptez-vous faire pour mettre en application la loi permettant aux handicapés d’être scolarisés en milieu ordinaire ?

Nous voulons mettre en place un système d’accompagnement des enfants handicapés à l’école, en transports en commun, par des adultes en parcours d’insertion. Cela permettra aussi de former des personnes en recherche d’emploi grâce à des associations spécialement choisies par le Conseil général, alliant ainsi proximité et solidarité.

Quelle position adoptez-vous par rapport à la scolarisation des enfants de « sans papier » ?

Le Parti Socialiste s’est prononcé pour une régularisation large des sans-papiers prenant en compte notamment les liens de travail, la durée de présence, l’intégration et la scolarisation des enfants. Nous demandons donc la régularisation des enfants de « sans papier » scolarisés et de leurs parents.

Gratuité
Quelles décisions concrètes allez-vous demander pour que la gratuité soit effective au sein du service public d’éducation ? Quelles aides financières envisagez-vous d’accorder aux familles ayant des enfants scolarisés (voie initiale et apprentissage) ?

Le Conseil général finance le transport scolaire gratuit pour les collégiens. Nous accordons aux familles les plus modestes une aide à la restauration scolaire en prenant en charge une partie du prix du repas. C’est une politique de solidarité qui a porté ses fruits. Aujourd’hui, 60% des collégiens nordistes déjeunent à la demi-pension contre 38 % il y a dix ans. Nous avons mis en place des bourses départementales aux parents de collégiens en fonction de leurs revenus. Plusieurs milliers de familles en bénéficient chaque année. Malgré les difficultés financières du Conseil général, nous maintiendrons toutes les aides en faveur des collégiens.

Quels sont vos projets sur le développement des collèges publics du département ?

Nous poursuivrons nos efforts de construction et de rénovation des collèges publics du département en Haute Qualité Environnementale. Nous continuerons à moderniser les restaurants scolaires. Nous créerons, en complément des classes pupitres, des « classes mobiles », dès la classe de 6ème.

Comment favoriser l’ouverture culturelle de tous les élèves ?

Dans le prolongement de l’expérimentation de la Carte Jeunes en Nord, un Passeport du collégien permettra à chacun d’entre eux de se déplacer dans le Nord, avec l’aide du Conseil général, afin de découvrir sur place les témoignages de notre histoire, nos caractéristiques géographiques ou encore environnementales. Véritable passeport de la connaissance du Nord, il assurera à nos collégiens une véritable base pédagogique de terrain à laquelle ils n’ont pas tous accès personnellement.

Financement des établissements privés ? Quelle est votre position ? Si un établissement privé est financé, quelles doivent être ses obligations ?

Nous respectons la loi qui prévoit le financement du fonctionnement des collèges privés sous contrat avec l’Etat liés aux mêmes obligations de service public.

Et les parents ?
Etes-vous favorable à la création d’un statut du délégué parent ? Quelles mesures concrètes proposez-vous pour le rendre effectif ?

Il y a doit y avoir un vrai dialogue au sein du collège entre les parents d’élèves et les équipes éducatives. Cela peut passer par la création d’un délégué parent.

Que proposez-vous pour que les parents puissent concilier leur vie professionnelle et l’accompagnement de la scolarité leur enfant ?

Nous augmenterons l’aide financière du Département pour la création de nouvelles places d’accueil collectif de la petite enfance ; nous créerons un relais assistantes maternelles départemental.

Les moyens en postes dans les collèges et écoles et les conditions de travail des élèves
Quelles sont vos positions sur le non remplacement actuel des professeurs, les effectifs chargés dans certaines classes, les regroupements d’établissements, le droit à l’accueil des enfants de 2 ans en maternelle, les dispositifs à mettre en place pour aider les élèves en difficulté et combattre le décrochage scolaire…

Le Conseil général consacre des moyens exceptionnels pour l’éducation et l’enseignement. Nous avons adopté en mai dernier le Fonds Départemental d’Appui aux Projets Educatifs. Nous avons reconstruit ou remis à neuf 112 collèges publics sur les 200. Les budgets de fonctionnement de nos collèges n’ont jamais subi la règle de la calculette des effectifs, justement parce que nous avons fait de la formation et de l’éducation une priorité exemplaire. Nous savons tous ici, combien l’éducation et la formation engagent l’avenir et l’accès à l’emploi de nos enfants.

Pourtant, quand nous constatons que de son côté l’Etat orchestre littéralement la casse de l’éducation nationale, nous pouvons nous demander à quoi vont servir tous nos efforts ? Ça sert à quoi d’être dans un collège ultramoderne, s’il n’y a pas les professeurs qu’il faut et si les classes sont surchargées ? Les chiffres  sont édifiants : 16 000 suppressions de postes d’enseignants au niveau national ! 470 postes supprimés dans les collèges et lycées de la région. Dans nos cantons, pour l’accueil d’enfants dans les classes maternelles, il y a parfois une organisation par demi-journée. Nous savons aussi que de plus en plus de professeurs voire des responsables d’établissement sont partagés entre plusieurs établissements. Cela signifie concrètement que des heures d’enseignements obligatoires ne seront pas assurées. Les conditions d’enseignement et d’encadrement sont inadmissibles tant pour les élèves que les professeurs.

Le gouvernement s’est fixé de faire 500 millions d’euros d’économie par an sur le dos de l’éducation nationale et il le fait sans tenir compte du boom démographique qui a démarré en 2000. 500 millions d’euros d’économie sur le dos de nos enfants, ce n’est rien à coté des 3 milliards que l’Etat a offert à la baisse de la TVA dans la restauration ou du bouclier fiscal qui ne profite qu’aux très riches et qui représente un cadeau de 246 millions par an. Voilà les priorités du Gouvernement SARKOZY. Elles n’épargnent même pas les enfants. C’est une réalité que nous dénonçons en participant aux manifestations et en soutenant les initiatives des parents d’élèves. Nous interpellons les autorités de l’éducation nationale, et nous ne manquons pas d’exprimer notre révolte dans la presse pour défendre l’école de la république.

Pour les élèves en difficulté, les candidats socialistes réaffirment leur attachement aux aides du Conseil général en faveur de la demi-pension, les bourses départementales, mais aussi les politiques qui apportent des moyens aux collèges pour organiser des actions de soutien.

dimanche 6 mars 2011

Figures de la laïcité

Jules Ferry
Aristide Briand
L'actualité qui prétend nous imposer un débat sur la laïcité ne doit pas nous empêcher de nous pencher sur l'histoire et notamment cette belle loi de 1905, qui aurait mérité qu'on célèbre avec davantage de faste son centenaire, il y a quelques années.
Le 9 décembre 1905, le député socialiste Aristide Briand fait voter avec beaucoup de conviction la loi qui entérine la séparation des Églises et de l'État. Cette loi s'applique aux quatre confessions alors représentées en France : les catholiques, les protestants luthériens, les protestants calvinistes et les israélites. Elle clôture 25 ans de tensions entre la République et l'Église catholique, l'un et l'autre se disputant le magistère moral sur la société.
Elle met fin au Concordat napoléonien de 1801 qui régissait les rapports entre le gouvernement français et l'Église catholique (sauf en Alsace-Moselle).
Article 1 : «la République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes...».
Article 2 : «La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte...»
 
L'État veut «garantir» à chacun les moyens d'exercer librement sa religion dans le respect de celles d'autrui et n'entend pas limiter la liberté de conscience ni cantonner la religion à la sphère privée (il n'est pas question par exemple d'interdire le port d'insignes religieux !).
Les ministres des cultes (évêques, prêtres, pasteurs, rabbins...) ne sont plus rémunérés par l'État et celui-ci se désintéresse de leur nomination,

Les biens détenus précédemment par les Églises deviennent la propriété de l'État mais celui-ci se réserve le droit de les confier gratuitement aux représentants des Églises en vue de l'exercice du culte.
 
On le voit, cette loi centenaire conserve sa force, et les musulmans de France souhaitent entre autre qu'elle leur soit appliquée. Il reviendra sans doute aux socialistes de se battre pour que soient conservés les principes et la lettre de ce socle de notre République, autant la connaître, ainsi que les artisans de la laïcité à la française...
Et en ce domaine, il est indispensable d'évoquer la figure de Jules Ferry, maire de Paris, auteur des lois rendant à la fin du XIXe siècle l'instruction obligatoire et l’enseignement laïc.
En 1883, Jules Ferry avait adressé aux instituteurs de France une lettre qui retrouve toute sa vigueur aujourd'hui. En voici un extrait :
 
"Monsieur l'instituteur,

Des diverses obligations que le régime nouveau vous impose, celle, assurément, qui vous tient le plus à coeur, celle qui vous apporte le plus lourd surcroît de travail et de souci, c'est la mission qui vous est confiée de donner à vos élèves l'éducation morale et l'instruction civique ; vous me saurez gré de répondre à vos préoccupations en essayant de bien fixer le caractère et l'objet de ce nouvel enseignement.
La loi se caractérise par deux dispositions qui se complètent sans se contredire : d'une part, elle met en dehors du programme obligatoire l'enseignement de tout dogme particulier ; d'autre part, elle y place au premier rang l'enseignement moral et civique. L'instruction religieuse appartient aux familles et à l'Eglise, l'instruction morale à l'Ecole.
Le législateur n'a donc pas entendu faire une oeuvre purement négative. Sans doute, il a eu pour premier objet de séparer l'Ecole de l'Eglise, d'assurer la liberté de conscience et des maîtres et des élèves, de distinguer enfin deux domaines trop longtemps confondus : celui des croyances, qui sont personnelles, libres et variables, et celui des connaissances qui sont communes et indispensables à tous, de l'aveu de tous. Mais il y a autre chose dans la loi du 28 mars : elle affirme la volonté de fonder chez nous une éducation nationale et de la fonder sur des notions du devoir et du droit, que le législateur n'hésite pas à inscrire au nombre des premières vérités que nul ne peut ignorer. Pour cette partie capitale de l'éducation, c'est sur vous, Monsieur, que les Pouvoirs Publics ont compté. En vous dispensant de l'enseignement religieux, on n'a pas songé à vous décharger de l'enseignement moral : ç'eut été vous enlever ce qui fait la dignité de votre profession. Au contraire, il a paru tout naturel que l'instituteur, en même temps qu'il apprend aux enfants à lire et à écrire, leur enseigne aussi ces règles élémentaires de la vie morale, qui ne sont pas moins universellement acceptées que celles du langage et du calcul.
En vous conférant de telles fonctions, le Parlement s'est-il trompé ? A-t-il trop présumé de vos forces, de votre bon vouloir, de votre compétence ? Assurément, il eût encouru ce reproche s'il avait imaginé de charger tout à coup quatre-vingt mille instituteurs et institutrices d'une sorte de cours ex professo sur les principes, les origines et les fins dernières de la morale.
Les uns vous disent : «Votre tâche d'éducateur est impossible à remplir.» Les autres : "Elle est banale et insignifiante." C'est placer le but ou trop haut ou trop bas. Laissez-moi vous expliquer que la tâche n'est ni au-dessus de vos forces, ni au-dessous de votre estime, et pourtant d'une grande importance, extrêmement simple, mais extrêmement difficile.

J'ai dit que votre rôle en matière d'éducation morale est très limité. Vous n'avez à enseigner, à proprement parler, rien de nouveau, rien qui ne vous soit familier, comme à tous les honnêtes gens. Et quand on vous parle de mission et d'apostolat vous n'avez pas à vous y méprendre. Vous n'êtes point l'apôtre d'un nouvel évangile ; le législateur n'a pas voulu faire de vous ni un philosophe, ni un théologien improvisé. Il ne vous demande rien qu'on ne puisse demander à tout homme de coeur et de sens. Il est impossible que vous voyiez chaque jour tous les enfants, qui se pressent autour de vous, écoutant vos leçons, observant votre conduite, s'inspirant de vos exemples, à l'âge où l'esprit s'éveille, où le coeur s'ouvre, où la mémoire s'enrichit, sans que l'idée vous vienne aussitôt de profiter de cette docilité, de cette confiance, pour leur transmettre, avec les connaissances scolaires proprement dites, les principes mêmes de la morale, j'entends simplement de cette bonne et antique morale que nous avons reçue de nos pères et que nous nous honorons tous de suivre dans les relations de la vie, sans nous mettre en peine d'en discuter les bases philosophiques. Vous êtes l'auxiliaire et, à certains égards, le suppléant du père de famille ; parlez donc à son enfant comme vous voudriez que l'on parlât au vôtre : avec force et autorité, toutes les fois qu'il s'agit d'une vérité incontestée, d'un précepte de la morale commune, avec la plus grande réserve, dès que vous risquez d'effleurer un sentiment religieux. Vous étiez embarrassé pour savoir jusqu'où il vous est d'aller dans votre enseignement moral, voici une règle pratique à laquelle vous pourrez vous en tenir. Au moment de proposer à vos élèves un précepte, une maxime quelconque, demandez-vous s'il se trouve à votre connaissance un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait, de bonne foi, refuser son assentiment à ce qu'il entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire ; sinon, parlez hardiment ; car ce que vous allez communiquer à l'enfant, ce n'est pas que votre sagesse, c'est la sagesse du genre humain, c'est une de ces idées d'ordre universel que plusieurs siècles de civilisation ont fait entrer dans le patrimoine de l'humanité. Si étroit que vous semble peut-être un cercle d'action ainsi tracé, faites-vous un devoir d'honneur de n'en jamais sortir. Restez en-deçà de cette limite plutôt que de vous exposer à la franchir ; vous ne toucherez jamais avec trop de scrupule à cette chose délicate et sacrée qu'est la conscience de l'enfant. Mais une fois que vous vous êtes ainsi loyalement enfermé dans l'humaine et sûre région de la morale usuelle, que vous demande-t-on ? Des discours ? des dissertations savantes ? de brillants exposés ? un docte enseignement ? Non, la famille et la société vous demandent de les aider à bien élever leurs enfants, à en faire des honnêtes gens. C'est dire qu'elles attendent de vous non des paroles, mais des actes, non pas un enseignement de plus à inscrire au programme, mais un service tout pratique que vous pouvez rendre au pays plutôt comme homme que comme professeur."

mercredi 2 mars 2011

Elections cantonales, mode d'emploi (2)


Le premier tour a lieu dans les bureaux de vote habituels, de 8 h à 18 h.

Pour pouvoir être élu à l’issue de ce premier tour, il faut, à la fois, avoir :
- la majorité absolue des suffrages exprimés sur l’ensemble du canton,
- un nombre de suffrages égal au quart de celui des électeurs inscrits sur l’ensemble du canton.

A défaut, un second tour est organisé le 27 mars dans les mêmes conditions. L’élection a alors lieu à la majorité relative, quel que soit le nombre des votants. Si plusieurs candidats obtiennent le même nombre de suffrages, l’élection est acquise au plus âgé.
Pour pouvoir participer au second tour, il faut obligatoirement avoir obtenu, au premier, un nombre de suffrages égal au moins à 12,5% du nombre des électeurs inscrits.
Dans le cas où un seul candidat remplit ces conditions, le candidat ayant obtenu après celui-ci le plus grand nombre de suffrages au premier tour peut se maintenir au second. 
Dans le cas où aucun candidat ne remplit ces conditions, les deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages au premier tour peuvent se maintenir au second.

Mais la meilleure des méthodes et la plus sûre pour éviter ces calculs subtils, c'est de voter en masse pour les candidats socialistes dès le premier tour !

lundi 28 février 2011

Notre comité de soutien

Par la grâce de l'informatique, cette liste ne demande qu'à être amendée. N'hésitez donc pas à nous accorder votre soutien !
Envoyez pour ce faire un message à l'adresse suivante : campagnepsseclinnord@yahoo.fr, mentionnant votre accord pour que ce soutien soit rendu public, indiquant vos coordonnées, vos fonctions électives, syndicales, associatives le cas échéant, ainsi que votre profession

Le soutien de Martine Aubry
Le Conseil général du Nord est aujourd’hui un relais essentiel de toutes celles et de tous ceux qui veulent retrouver la solidarité et le plaisir de vivre ensemble.
 Par sa connaissance du terrain, par son action quotidienne auprès des personnes les plus fragiles, et accompagné par Aude Leduc qui porte l’espoir de la jeunesse nordiste, Frédéric Baillot défend avec conviction et détermination nos valeurs de justice, de solidarité et d’humanisme qui font du Département du Nord ce bouclier social indispensable pour protéger celles et ceux qui sont les plus durement frappés par la crise et par l’inaction du gouvernement.


Face à une droite plus dure et plus injuste que jamais, face à ceux qui, dans notre région veulent exploiter les souffrances en essayant de développer la haine et le repli sur soi, j’invite tous les habitants du canton de Seclin-Nord qui croient en une société plus solidaire et plus fraternelle à faire confiance à Frédéric Baillot et à Aude Leduc.


Martine Aubry, Maire de Lille, Président de Lille Métropole Communauté Urbaine, Première secrétaire du Parti socialiste


Pierrick Allossery collaborateur d'élu
Bertrand Andrieux délégué syndical CFDT, technicien de réseau (EDN)
Jackie Andrieux retraitée
Christophe Annière, Responsable Restaurant Municipal Ville de Lille
Mohamed Badache, chargé de mission  conseil régional
Jean-Pierre Baes conseiller municipal Retraité
Emmanuel Bailliard ancien conseiller municipal, retraité
Raymond Ballieu Conseiller municipal délégué à l'urbanisme de Seclin
Isabelle Baudet, professeur d'anglais
Philippe Baudet Adjoint au maire délégué à l'éducation de Seclin Professeur universitaire des sciences du sport et de l'EPS
Monique Berthez Adjoint au maire de Seclin déléguée à la prévention et à la sécurité
Jean-Pierre Blaevoet, directeur général honoraire Institut régional du travail social
Louisa Bouchema, conceptrice pédagogique multimédia ESJ Lille
Daniel Boucquey mécanicien automobile
Nadine Boucquey conseillère municipale de Templemars, correspondant fonctionnel
Didier Brulois, conseiller municipal de Loos, retraité
Victor Burette Coordinateur régional des jeunes socialistes du Nord Pas de Calais
Médard Carton Président de l'aide humanitaire des Hauts de France des secouristes
Mehdi Chalah coordinateur du Mouvement des Jeunes Socialistes à Wattrelos, lycéen
Domninique Cochelard, maître de conférences
Thierry Coignion, secrétaire de la section de Provin, employé territorial
Jean Coppin adjoint au maire de Loos, retraité
Bernard Davoine Maire de Wavrin, conseiller communautaire, ancien député, retraité de l'Education
Alain Dehais maire, retraité
Francis Delmotte artisan transport
Marie-Pascale Delmotte enseignante
Lydie Duck assistante maternelle
Francine Faivre enseignante
Jean-Marie Faivre secrétaire général honoraire du département du Nord
Jean-Pierre Fernandez Maire de Gondecourt
Noël Flament
Liliane Frisicale conseiller municipal de Houplin-Ancoisne, délégué aux affaires sociales, retraité des cadres de la fonction publique
Geneviève Gantois Déléguée fédérale à l'Economie sociale et solidaire, section de Santes
Patricia Gautier, Conseillère municipale déléguée à la culture de Templemars, retraitée
Franck Gherbi membre du CA d'une association d'insertion, cadre territorial
Touhami Gherissi Directeur au conseil régional
Alain Goguey, journaliste
Elisabeth Guigou ancien ministre "J’apporte tout mon soutien à Frédéric Baillot et à Aude Leduc, candidats socialistes sur le canton de Seclin Nord. Leur élection au Conseil général serait pour vous la garantie d’une voix juste et efficace pour un Nord fort et solidaire.Votez et faites voter Frédéric Baillot et Aude Leduc. Faites leur confiance comme je leur fais confiance pour agir pour vous."
Robert Hallot, adjoint délégué aux affaires sociales, Houplin-Ancoisne, retraité
Brigitte Hennebique retraitée
Gérard Hennebique retraité
Patrick Kanner, 1er vice-président du conseil général
Joël Laloy, adjoint au maire, Templemars, contrôleur principal des finances publiques
Hakim Lattef, assistant
Kalima Lattef, infirmière
Josyane Lecat, conseillère municipale de Vendeville, ancien maire, retraitée de la fonction publique
Maurice Lecocq ancien commandant de l'aéroport de Lesquin, délégué régional de l'aviation civile
Gérard Ledru maire de Provin
Claire Leduc professeur de Lettres modernes
Geneviève Lefebvre, adjointe déléguée aux finances et à la jeunesse, Templemars, enseignante
Jean-Claude Lefebvre, retraité
Wilfried Lefebvre conseiller municipal de Seclin, chef de service du conseil régional
Franck Lefevre Cadre territorial, Enseignant
Didier Lefèvre conseiller municipal de Templemars, comptable
Gérard Loigerot journaliste
Brigitte Lovergne-Livoye assistante ingénieure en ressources documentaires
Anne Maginot conseillère Municipale de Templemars, assistante de direction
Caroline Manier conseillère municipale de Wattignies, secrétaire de section PS, assistante sociale
Mohamed Mansour, conseiller municipal délégué de Loos, gérant de société
Grégory Marlier secrétaire de la section d'Annoeullin du PS, conseiller municipal, chargé de mission
Mehdi Massrour, chargé de mission
Bernard Mathelin, retraité de l'éducation
Pascale Mathelin 1ère adjointe au Maire de Templemars
Patricia Minque adjointe au maire de Seclin, déléguée à l'action sociale, cadre de la fonction publique territoriale, déléguée syndicale UNSA
Yolande Monfrance conseillère municipale de Seclin, déléguée aux personnes âgées, retraitée
Jean Louis Morel
Michaël Nutten Vendeville, commercial industrie pharmaceutique, membre du PS, délégué syndical FO
Corinne Oberlé conseillère municipale de Lesquin, attachée territoriale
Eric Parsy, maire de Don
Philippe Parsy maire d'Annoeullin
René Penninger retraité
Jean-Louis Pinchon conseiller municipal, psychothérapeute.
Marie-Paule Pinchon Van Brussel
Alain Richard, conseiller municipal Wavrin, directeur d'école honoraire
Christiane Rondelaere secrétaire du Country Road Dancers Loos, présidente de GEMM (Gymnastique Equilibre Mémoire et Marche)
Daniel Rondelaere maire de Loos, conseiller général du Nord, enseignant retraité
Michèle Rousseau adjointe au maire de Houplin-Ancoisne
Martine Serrurier conseillère générale remplaçante du canton de Seclin-Sud
Didier Serrurier adjoint au maire de Seclin, président de la fédération française de moving
Corinne Serrurier fonctionnaire territoriale
Philippe Simoens Conseiller municipal de Templemars
Eric Tirlemont, conseiller municipal Vendeville, expert-comptable
Lydia Tonolo conseillère municipale de Houplin-Ancoisne, conseillère pédagogique en retraite
Patrick Vandriessche, ancien adjoint aux affaires sportives, Houplin-Ancoisne, directeur d'école
Monique Veldeman, retraitée
Pierre Veldeman conseiller municipal de Templemars, retraité
Hervé Verbrugge maire de Vendeville, décorateur
Roger Vicot 1er adjoint au maire de Lomme, conseiller général (canton de Lomme), président de la commission solidarité
Jean-Jacques Vitel adjoint au maire de Templemars, président d'association, retraité
Odile Watrelot, adjointe déléguée à l'action sociale, personnes âgées, emploi, Templemars
Francis Wavrant, secrétaire de la section socialiste de Templemars, retraité
Jérôme Wibaux conseiller municipal à seclin - assistant administratif


vendredi 25 février 2011

Procurations, mode d'emploi

Vous le savez, comme c'est toujours le cas lors des scrutins, vous avez la possibilité de voter par procuration. Ne négligez pas cette possiblité qui vous est offerte, parce que martelons-le, CHAQUE ABSTENTION EST UN CADEAU A MARINE LE PEN !
Vous pouvez voter par procuration si, le 20 et/ou le 27 mars, vous ne pouvez participer personnellement au scrutin, pour raisons professionnelles, problèmes de santé, obligations de formation, vacances, accompagnement d'une personne malade ou infirme, problème de handicap, ...
Vous faites établir une procuration auprès des services habilités dont vous trouverez la liste en mairie, au nom d'une personne (le ou la mandataire) inscrite sur la liste électorale de la commune dans laquelle vous êtes électeur, jouissant de ses droits électroraux (en cas de maladie grave, les services de police peuvent se déplacer).
Chaque mandataire ne peut disposer que de deux procurations, dont UNE SEULE ETABLIE EN FRANCE.
Vous devez justifier de votre identité, et fournir une attestation sur l'honneur précisant le motif en raison duquel il vous est impossible d'être présent le ou les jours du scrutin (la présence du mandataire n'est pas obligatoire).
Seules les procurations reçues en mairie de votre lieu de vote le SAMEDI PRECEDANT le vote pourront être prises en compte. Pensez à engager cette démarche dès que possible.
Vous pouvez néanmoins voter personnellement si vous vous présentez au bureau de vote avant que le mandataire ait exercé ses pouvoirs.

mardi 8 février 2011

Voler, c'est voler

Les aéronefs ont pris beaucoup de place dans l'actualité gouvernementale ces derniers temps, et notamment pour offrir quelque repos à nos hiérarques fatigués.
Qu'on en juge, le président de la République, le Premier ministre, la ministre des Affaires étrangères ont dû aménager leur emploi du temps pour reconstituer leur force de travail au moment de la trêve des confiseurs, le premier à Marrakech (royaume du Maroc), le deuxième à Abou Simbel (Egypte), la troisième à Hammamet (Tunisie).
Après tout, ce sont des destinations banales, que nous ne dédaignerions pas le cas échéant, par exemple après une campagne ...
Mais on comprend bien que ce n'est pas là que le bât blesse. Chacun peut prendre des vacances, et la découverte de nouveaux horizons ne peut qu'apporter un peu de hauteur. Mais nos trois têtes se sont rendues au Maghreb et au Proche Orient au moment même où s'enclenchait une dynamique du changement dont on ne mesure pas encore la portée. Et tous les trois, ils n'ont rien, mais alors rien vu !
Il faut dire qu'ils n'ont pas été aidés par notre diplomatie qui a montré en l'espèce une très inquiétante  myopie.
Pour qui fréquente, même très épisodiquement, l'actualité de cette zone, il est évident que le mécontentement populaire s'y est amplifié, parce que les gens de la rue constatent que leurs efforts ne servent à rien, captés par une oligarchie qui pense avant tout à ménager ses arrières, et que les dividendes du tourisme, ou du pétrole, alimentent avant tout une toute petite minorité, et ne servent en rien au développement.
Dans ses dénégations, MAM, notre future ex-ministre des Affaires étrangères montre avant tout son aveuglement sur la situation du pays qu'elle visitait. Idem pour notre président plus bling-bling que jamais. Même notre très discret Premier ministre se fait prendre les mains dans le pot de confiture, c'est tout dire ...

Le bon sens populaire en conclut que nos élites ont perdu le sens des réalités, au point de ne pas comprendre qu'il est malvenu de voyager gratuitement aux frais d'on ne sait quel potentat, en sautant d'un Falcon à l'autre et que la solde d'un ministre permet à tout le moins d'emprunter les lignes régulières à ses propres frais pour les vacances !

Grâce à nos despotes éclairés, nous allons tous culpabiliser la prochaine fois que nous embarquerons pour une destination lointaine ou pas, y compris par l'intermédiaire d'une compagnie "low-coast".
Et ce n'est pas la très récente excursion new-yorkaise de Nicolas et de son fils Louis qui va calmer le jeu.
Il est en revanche certain que la gauche devra redonner du sens et de la morale à l'exercice quotidien du pouvoir, et lutter pied à pied contre cette vieille sentence de Lord Acton, sur laquelle des générations de lycéens se sont déjà escrimés : le pouvoir corrompt.